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"Formation Abat-jour : la bonne information sur la Certification"
Introduction: Certaines structures délivrent un certificat de formation interne, ce qui ne doit pas être confondu avec une formation “certifiante” ou "certifiée" au sens officiel.
Cela peut prêter à confusion : cette page clarifie les différences pour vous aider à choisir en toute transparence.
Certification, certifiante, certificat : ne pas confondre
Une formation dite certifiante doit être enregistrée auprès de France Compétences et rattachée à un titre RNCP ou RS.
À ce jour, aucune formation “Abat-jour” n’entre dans ce cadre, quel que soit l’organisme. Ces formations sont bien professionnalisantes, mais ni diplômantes ni qualifiantes au sens des critères CPF, car aucun diplôme d’État spécifique n’existe pour ce métier.
Certains organismes entretiennent parfois une ambiguïté autour du mot certifiée, alors qu’il s’agit en réalité d’un certificat interne de fin de stage et qui n'a pas de reconnaissance "officielle". Cette confusion fréquente justifie qu’on apporte une information claire et transparente sur le sujet.
Le cas de Qualiopi, du CPF, et du FAFCEA
Qualiopi certifie l’organisme de formation, pas la formation en elle-même.
Une formation dispensée par un organisme “Qualiopi” n’est pas forcément éligible au CPF.
Pour qu’une formation soit finançable par le CPF, elle doit justement être certifiée RNCP ou RS.
Les formations Abat-jour n’y figurent pas, car le métier n’est pas répertorié , même s'il fait partie de la liste des métiers d'Art.
En revanche, les artisans et indépendants peuvent obtenir un financement via le FAFCEA, sous réserve de certaines conditions.
L’éthique avant les paillettes
On voit parfois circuler sur le web des formulations flatteuses autour de formations dites certifiantes, laissant penser qu’elles ouvriraient automatiquement la voie à une reconnaissance officielle ou à une réussite professionnelle assurée.
Exemple de communication trompeuse et non fondée:
💬 « Cette reconnaissance officielle est bien plus qu’un diplôme : elle atteste que l’artisan maîtrise un métier rare, valorisé, et qu’il peut en vivre avec crédibilité et légitimité. »
Ce type de message, parfois rencontré sur internet, entretient la confusion et peut induire le public en erreur.
Il s’agit d’une communication potentiellement trompeuse, car :
-
aucune certification professionnelle, si tant est qu’elle soit enregistrée, ne garantit à elle seule une reconnaissance officielle
-
elle ne confère pas un titre d’artisan ou de maître artisan ;
-
et elle n’assure pas la viabilité économique d’une activité.
Ce genre de discours joue sur l’espoir sincère de ceux qui souhaitent se reconvertir, en leur “vendant” une illusion de légitimité ou de réussite professionnelle — comme si une certification suffisait à elle seule à crédibiliser un parcours, qui plus est dans un Métier d’Art, où la reconnaissance repose avant tout sur la maîtrise des connaissances et la transmission du savoir-faire.
C’est une promesse implicite de réussite économique, sans aucun fondement légal ni statistique.
Une certification atteste uniquement de la maîtrise d’un ensemble de compétences précises validées selon un référentiel — rien de plus, rien de moins.
🟢 Depuis la réforme Qualiopi 2025, les autorités de contrôle (France Compétences, DREETS, DGCCRF) sont d’ailleurs plus attentives que jamais aux pratiques commerciales ambiguës : la communication des organismes de formation doit être claire, vérifiable et conforme à la réalité des certifications qu’ils proposent.
En résumé
Le terme “certifiée” ou "certifiante" doit être employé à juste titre, et ne doit pas entrainer une information trompeuse au client. Il s'agit là d'éthique mais aussi surtout de législation.
Les formations Abat-jour ne dépendent donc pas d’un titre officiel. Elles restent cependant sérieuses, exigeantes et reconnues dans le milieu de l'artisanat d'art dés lors qu'elles sont dispensées par des intervenants experts, respectueux des règles et dés lors qu'ils apportent des informations réelles et sérieuses aux potentiels clients qui ont le droit de s'engager en toute clarté.
Chaque organisme (comme toute entreprise) se doit aussi d'être une concurrence loyale (art.120-1 C. conso)
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